Développement personnel, REIKI USUI, Cristallotherapie, Digiponcture, Décodage Biologique, Psycho-généalogie, Chikong, Taichi, Méditation et principes énergétiques chinois
présenté par Isabelle BLANC (pour me contacter : cliquez ici )

 

Arts Martiaux:

Les Arts de la guerre (Arts Martiaux) et la necessité de survie, on derivés avec le temps, en philosophie du Tao et Objectif du maintient de l'integrité physique et mentale.
La recherche s'est complétée de regles de morale, respect, modestie, en plus du simple courage et de la connaissance technique pure....
Chacun peut y puiser des orientations propres a sa recherche individuelle de vie, son Tao....

3 Types d'energies :
CHING = Essence ou energie sexuelle
> ancestral transmis a la naissance et non enrichissable
> postnatal enrichi directement par la Respiration + l'Alimentation (accompagné d'une bonne hygienne de vie)
CHI = Energie interne provenant du CHING consciement cultivé et canalisé (3 sources : Respiration + Alimentation + Ancestrale)
SHEN = energie mentale et spirituelle issu du CHI rafiné par la recherche personnelle.

Les arts martiaux sont dits internes, lorsqu'ils mettent essentiellement l'accent sur le développement des aptitudes non visibles et physiques de la personne, à savoir: contrôle de la respiration, développement des sensations, pilotage de l'energie, méditation, recherche personnelle, canalisation des émotions ....


Les arts martiaux sont dits externes, lorsque le travail physique reste preponderant sur l'entrainement, c'est a dire, avec un objectif de developpement musculaire, de rapidité de force, et de tous les potentiels du corps (equilibre, coordination, souplesse...). Ils peuvent englober des notions de travail respiratoire ou meditatif, sans que ceux si aient un rôle preponderant sur la pratique....


Pour un debutant en Arts Martiaux l’entrainement se basera
-pour un art interne: sur la concentration, la memorisation, la respiration, la precision, le controle des gestes puis de soi,
-pour un art externe: sur la force physique, souplesse, rapidité, memorisation technique,
L’etre humain est fait d’un physique,d’emotionnel et d’un spirituel, developper seulement une part revient a creer un desequilibre.Pour etre en bonne santé tous les plans energetiques doivent etre alimentés et l’energie doit circuler correctement entre chaque pole.
Un equilibre doit donc etre donné entre interne (developpement mental et spirituel) et externe (renforcement physique), pour favoriser une bonne santé


But des arts internes : accumuler et preserver l’energie pour etre en bonne santé, et l’affiner pour ameliorer l’etre.
En Taichi les 3 niveaux de pratique (cycles) correspondent aux 3 niveaux d’energies
CHING > Pratique externe, execution des techniques sans energie vitale, utilisation des muscles seuls
CHI > Controle de la respiration, utilisation de l’energie interne en complement du physique
SHEN > Niveau supperieur d’habileté, spiritualité,

Les cours regroupent des techniques transmises essentiellement en France par Maître Richard KIM, et transmises par Jean Chalamon. Ce style regroupe une majorité de fondement de l'école Yang et un ensemble de donnés de l'école traditionnelle Chen. Ce regroupement à pour objectif de preserver les 2 styles en assemblant leurs avantages sans les opposer, ainsi que de developper une culture complète et une bonne ouverture d'esprit..

 

HISTORIQUE DU TAICHI CHUAN

Vers la fin du 5e siècle après Jesus Christ, on construisit sur les pentes du mont Sung, dans la province de Ho Nan, un temple qui fut appelé Shao Lin Szu, c'est a dire le temple de la petite foret.
Au début du siècle suivant, le moine Bodhidarma (To Ma), fondateur du Bouddhisme Ch'an (Zen) arriva au temple. Il venait a priori de l'Inde Méridionale. Il apprit aux moines des exercices physiques et respiratoires destinés a redonner au corps de la vigueur, car ils étaient amoindris par de longues heures de méditation. Il leur enseigna ainsi, a atteindre l'unité entre le corps et l'esprit.
Pour se défendre contre les brigands et invasions diverses, ils développèrent des techniques qui devinrent vite réputées invincibles...
Au fil des siècles, la boxe du temple de Shaolin devint populaire dans toute la Chine, et on commença a distinguer plusieurs styles.
Certains donnaient plus d'importance a certaines qualités dont la souplesse et la flexibilité, travaillant la concentration et la respiration, on peut maintenant les considérer comme prototypes des styles internes. Seuls leurs noms nous ont étés transmis: Jou Ch'uan (boxe souple), et Mien Ch'uan (boxe douce).
Au 11e siecle, Yueh Fei, célébré héro chinois, mit au point les huit exercices de gymnastique traditionnelle Pa Tuan Chin, toujours pratiqués de nos jours. Il créa aussi un style externe qui porte son nom, ainsi qu'un style souple qui serait a l'origine du Hsing I Chuan (boxe de la forme et de l'esprit), un des styles du Nei Chia).
Selon la tradition populaire, le Taichi Chuan a été créé par un célèbre moine taôiste nommé Chang San Feng, qui vécu et enseigna sur le fameux mont Wu Tang, dans la province de Hu Pei.
Il serait né vers la fin de la dynastie Sung (960-1279), et mort au début de la dynastie Ming (1368-1644). Mais pour certains il s'agirait en fait de deux personnages différents et homonymes, un moine taôiste du 12e siècle et un alchimiste taôiste du 15e.....

La légende raconte que Chang San Feng expert en arts martiaux, aurait assisté un jour, a un combat entre une grue et un serpent. Ce dernier esquivait les coups de bec secs et droits de l'oiseau, par des mouvements souples et sinueux, lents et ininterrompus, pour ensuite contre-attaquer avec une très grande rapidité... Le moine comprit alors la supériorité des mouvements continus et circulaires...
Il perçut également que la souplesse et la flexibilité l'emportent sur la dureté et la force, comme l'avait dit, plusieurs siècles auparavant, Lao Tzu.
Une autre légende nous raconte que Le taichi serait né d'un rêve de Chang San Feng....
On lui attribue également un texte classique très connu, intitulé Théorie du Taichi Chuan...
Mais il est possible que les adeptes de Taichi préfèrent attribuer la paternité de leur art à un illustre moine taoïste, plutôt qu'a un inconnu....
En 1644 Les Manchu, après avoir envahis la Chine, élurent leur empereur. Ainsi commença la dernière dynastie de l'empire chinois, celle des Ch'ing (1644-1911).
Les adeptes du Shaolin Chuan restèrent fidèles a la dynastie évincée des Ming, et le temple shaolin devint le foyer de résistance contre les Ching. Le temple fut incendié et détruit par les troupes impériales, a plusieurs reprises. Une de ces destructions fut ordonnée par Yung Cheng (1723-1735), troisième empereur de la dynastie Ching. Il semble qu'un autre temple Shaolin fut aussi détruit dans la province méridionale de Fu Chien (Fukien)...
Les maîtres se dispersèrent dans toute la Chine, donnant naissance a de nombreux styles, mais le nom de Shaolin fut considéré longtemps comme synonyme d'ennemi de l'empire.
Les styles prirent alors des appellations les plus diverses, en se diversifiant de plus en plus. Les entraînements étaient secrets, et les maîtres n'acceptaient que des élèves surs, qui devaient passer des épreuves très dures avant d’être admis...
C'est a cette époque que naquit la distinction entre les styles externes du nord et du sud, ainsi que séparation entre arts internes et externes.
Les styles externes du Nord conservent des positions assez amples et une plus grande variété de techniques que les styles du Sud. Ce contraste est attribué essentiellement aux différences de morphologie des peuples considérés, bien que les conditions marécageuses des contrées méridionales y contribuent également (moins d'utilité a développer des techniques de pieds lorsque ceux ci sont dans l'eau des rizières).
Les adeptes des arts internes voulaient démontrer qu'ils étaient bien différents des pratiquants de la boxe du temple de Shaolin (Nei Chia et Wai Chia), pour ne pas avoir de problèmes avec les autorités...
Pendant le règne de Chien Lung (1735-1795), 4e empereur de la dynastie Ching, et successeur de celui qui avait ordonné la destruction du temple de Shaolin, on vit pratiquer Wang Tsung Yueh, célèbre auteur du « Traité classique de Taichi Chuan »
Dans les premières décennies du 19e siècle, le Taichi n’était enseigné qu'a quelques élèves, par les membres de la famille Chen, vivant dans un village appelé Chen Chia Kou, dans la province du Ho Nan.
Selon certains, Chen Wang Ting, de la souche des Chen, vécu au 12e siècle aurait été le vrai créateur du taichi Chuan. Selon d'autres, l'art fut enseigné a la famille Chen par un maître appelé Chiang Fa, qui l'avait appris de Wang Tsung Yueh...
Mais ce sont les membres de la famille Yang qui eurent le mérite de diffuser le Taichi en Chine. Le premier s’appelait Yang Lu Chan (1799-1871)
Comme les membres de la famille Chen n'acceptaient pas d’étrangers parmi leurs élèves, Il se fit embaucher comme domestique de Chen Chang Hsing (1771-1853), pour pouvoir épier les leçons et s’entraîner en cachette. Le maître voyant l'habileté du domestique, il décida de la conserver parmi ses élèves. Yang Lu Chan devint le meilleur et partit pour Pekin pour y ouvrir une école. Personne ne réussissait a le battre. Il fut appelé, avec ses enfants pour enseigner son art aux nobles de la cours des Ching, ce qui contribua considérablement a la popularité du Taichi.
Deux de ses enfants continuèrent son œuvre: Yang Pan Hou (1837-1892) et Yang Chien Hou (1839-1917), dont le fils, Yang Cheng Fu (1883- 1936) a été une des plus grand maîtres du 20e siècle. Il enseignait le Taichi en public, uniquement comme une forme salutaire d'exercice physique.
Pour permettre une pratique plus facile pour les personnes âgées il créa une forme plus courte et simplifiée. Les autres aspects et applications martiales étaient uniquement transmis à quelques élèves privilégiée.
Parmi ceux ci, il y eut Chen Wei Ming, qui ecrivit des ouvrages de bases de l’école Yang, dont « les dix principes essentiels du Taichi Chuan ». Puis Liu Pao Chun, et Chang Dsu Yao élève de Chang Ching Po (1903-1963), lui même élève de Yang Cheng Fu et Sun Lu Tang (1861-1932). Il y eut également Cheng Man Ching (1900-1975), élève de Yang Cheng Fu

 


(voir la réalisation de la séance)

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